Tribune citoyenne

La tribune des habitants de Cergy-Pontoise

La tribune est destinée à toutes et tous, dites-nous vos attentes, vos réflexions sur la société que vous souhaitez, à plus forte raison sur la ville idéale dans laquelle vous aspirez vivre.
Tous les thèmes peuvent y être abordés qu'ils concernent votre ville, l'agglomération de Cergy-Pontoise : la politique, l'économie, la démocratie nationale ou locale, l'écologie et l'environnement, les solidarités et le lien social, les préventions, les risques et la sécurité, l'urbanisme, le patrimoine, l'agriculture, l'artisanat, les commerces, le marché, le dynamisme de la ville concernant l'éducation, la culture, les arts, le sport, les loisirs...

La tribune citoyenne des habitants de Cergy-Pontoise

Cet espace est le vôtre!

Nous sommes membres du Conseil municipal de Saint-Ouen-l'Aumône de Décidons SOA, cependant nous n'avons que peu de pouvoirs puisque non majoritaires.
Notre mandat nous confère le droit de proposer, d'alerter et de porter votre voix auprès des autres élus de la ville et de l'intercommunalité.

La démocratie locale est-elle légitimement représentée par les élus avec ce taux d'abstention historique de notre République lors des élections municipales de 2020? La démocratie existe-elle en France entre deux élections?

Est-ce que les habitants des villes et les français ont le droit de s'exprimer sur leurs besoins fondamentaux et leur cadre de vie? Sont-ils écoutés?
 
Envoyez vos textes à decidons.soa arobase gmail.com avec une description brève de vous : nom, prénom, activité professionnelle ou bénévole, passion, âge.
Si vous souhaitez être publié anonymement, nous ne mettrons que votre prénom et l'initiale de votre nom.

Pour les questions individuelles concernant un cas particulier, nous les ferons suivre soit aux élus ou au responsable du service de la mairie de SOA chargé d'y répondre.
A toute fin utile, vous aurez des informations sur le site de SOA  et sur le site de la CACP

_______________________________________

⏯ Texte de Décidons SOA de juillet 2020
Publié dans le SOA Info de Juillet-Août 2020 sous EXPRESSIONS POLITIQUES

Silence sur l'abstention ou la légitimité de la représentativité!
 
Ne pas parler de certaines situations est-ce les nier ? Pratiques de plus en plus courantes des politiciens ; ne pas expliciter ni les causes ni les conséquences d’une situation provoque nécessairement l’ignorance et l’absence d’information à autrui.

Ne pas informer les raisons de l’abstention électorale en efface- t-il pour autant les traces ? Bien que les raisons de celle-ci soient multiples, nous pouvons y ajouter l’intervention gouvernementale.

La faible participation de nos concitoyens aux élections est excusable en partie du fait des annonces du 1er ministre à la veille du 1er tour, ce qui a produit sinon organisé l’abstention par la peur et la confusion.

Par contre les Saint-Ouennais.e.s n’ont eu aucune explication dans le SOA Info de juin, page 10 pompeusement titrée « Décryptage Vie démocratique » ; à part une infographie chiffrée, non décryptée, on a eu une introduction parlant de strictes mesures d’hygiène alors que des assesseurs, assis trop proches les uns des autres au bureau de vote et sans masque, ont été infectés par le Covid.

Une abstention de 70% (3817 votants sur 12408 inscrits) qui a affecté toutes les listes, certes, mais qui jette le doute sur la sincérité du scrutin d’autant que le confinement sanitaire n’a pas permis l’exercice du droit à recours puisque qu’il fut impossible de consulter les PV des bureaux de vote en préfecture.

Comment un maire élu par 1863 électeurs peut représenter une ville de 24000 habitants ? Sinon par référendum local !

_______________________________________

  
⏯ Texte de Bernadette DUTRANNOY de juin 2020
Ancienne maire-adjointe de Domont, ancienne secrétaire de la section socialiste de Domont

Témoignage d’une ancienne élue
Membre de la section socialiste de Saint-Ouen-l’Aumône depuis mon arrivée à Saint-Ouen-l’Aumône en février 2016

Je suis socialiste et pourtant ce jour je ne suis pas conseillère municipale de Saint-Ouen-l’Aumône.

J'avais pourtant souhaité faire partie de la liste conduite par Laurent Linquette, membre du Parti socialiste. Mais celui-ci a choisi de faire alliance avec la République en Marche en prenant sur sa liste l'ancien maire, le sénateur Alain Richard et d'autres personnes se revendiquant En Marche.

La section socialiste l'a suivi dans cette démarche et même les camarades critiquant le gouvernement ont suivi et se retrouvent aujourd'hui élus auprès de personnes soutenant la politique d'Emmanuel Macron. Aucun n'a fait défaut alors que le 1er secrétaire du PS appelait à faire battre les candidats se réclamant de la République en Marche et donc une alliance avec ceux-ci se trouvaient de facto impossible.

Bien que faisant toujours partie du parti socialiste, il semble que je ne sois plus associée aux décisions de la section.

Je peux, en partie, le comprendre puisque j'ai choisi de rejoindre une liste de Gauche et de citoyens (Décidons SOA) pour l'élection du 15/03/20. Liste qui a obtenue 2 élus alors que la participation a été de l’ordre de 30% et que la liste conduite par Laurent Linquette a obtenu dès le 1er tour 27 élus avec très peu de voix d’avance par rapport à la liste LR.

Suite à la levée du confinement, le conseil municipal de SOA a pu se tenir pour l'installation du maire et du conseil municipal.

Nous avons pu constater lors de celui-ci le 28/05 que dans la majorité seuls ont parlé Laurent Linquette et Alain Richard. Le maître a du mal à passer la main à son élève et celui-ci cherchait l'approbation de celui-là.

La crise sanitaire, sociale et économique qui n'est pas finie nous a fait comprendre l'enjeu de la biodiversité, de la solidarité. J'espère que tous nous nous en rappellerons y compris la majorité actuelle à SOA.

Comment la majorité conciliera les demandes du gouvernement et les prises de position du PS si elles sont en opposition? Comment la majorité appliquera une politique de gauche dont elle s’est revendiquée durant la campagne alors que certains dans celle-ci sont à droite. Remarquez on nous dit qu'Emmanuel Macron va prendre un virage à gauche (effet des Gilets jaunes, de la grève contre son projet de Retraite ou de la pandémie du coronavirus?).

Nous verrons à l'épreuve des années si les membres de cette majorité communale qui pensaient plus à gauche resteront. J'espère que ces camarades me rejoindront un jour. Ce n'est pas notre appartenance au Parti Socialiste qui est en cause, ni les lignes actuelles de celui-ci mais bien l'ambition de certains qui préfèrent s'allier avec LREM que de faire vivre les idéaux socialistes.

C’est faire peu de cas des aspirations des habitants de Saint-Ouen l’Aumône.

Les Françaises et les Français ont besoin d'une société, d'une ville les écoutant, les aidant à vivre et à être égaux en droits.

La devise de la République Liberté, Égalité, Fraternité devrait être complétée par Solidarité. 

_______________________________________

⏯ Texte de Décidons SOA de fin mai 2020
Publié dans le SOA Info de Juin 2020 sous EXPRESSIONS POLITIQUES

La crise sanitaire est une mise à l’épreuve de notre collectivité et des limites des élu.e.s qu’ils se sont accordées dès le 17 mars.

La solidarité exceptionnelle a été initiée par la population elle-même et les bénévoles des associations durant le confinement, solution moyenâgeuse à la gestion de la pénurie.

Merci à toutes et tous d’avoir proposé de l’entre-aide, livraison de course, distribution de nourriture auprès des personnes à mobilité réduite ou en grande difficulté, d’avoir permis la continuité de lien social, de soutien matériel.

Le site interne de la ville et les panneaux électroniques sont resté muets sur d’éventuelles actions de solidarité, pas de SOA Info, aucune information dans les boites aux lettres… à part l'arrêt de plusieurs services, ceux qui ont été maintenus en partie ne sont pas à la hauteur de la situation exceptionnelle : quid des personnes sans abonnement internet, des Saint-Ouennais.e.s avec des pertes de revenus subies par le confinement, des parents solos avec des enfants en bas âge ou avec plusieurs enfants, des enfants qui n'ont pu bénéficier de la cantine, des personnes fragiles de par leur âge, leur santé, leur handicap, des personnes sans domicile.

Nous sommes sans réponse à ces questions posées au Conseil municipal par courrier du 25 avril.

Conscients que les conditions du confinement ont augmenté les inégalités parmi les Saint-Ouennais.e.s, nous regrettons s’ils n’ont pu obtenir une aide exceptionnelle venant de la mairie.


_______________________________________


⏯ Texte de Laurent DUMOND de mai 2020
Conseiller régional et vice-Président de la Communauté agglomération de Cergy-Pontoise de 1992-2004 et 2010-2015

Réflexions de veille de dé-confinement

La gestion de la crise sanitaire par le gouvernement aura fait que les Français n’auront été à aucun moment associés à ce que sera le jour d’après.

Le Président avait affirmé qu’au sortir de la crise « rien ne pourra plus être comme avant » et il est vrai que devant les évidences révélées par celle-ci un autre discours n’était pas tenable. Les dépendances stratégiques et industrielles de notre pays, la dévalorisation de métiers essentiels, l’utilité de nos services publics et la dangerosité de nos modes de production pour notre environnement sont apparus comme jamais.

Pourtant, durant 2 longs mois et alors que ces questions apparaissent essentielles pour préparer l’avenir nous n’avons pu débattre de cela. Rien. Comme si les questions économiques, de réorientations budgétaires et fiscales, communautaires étaient réservées à ceux qui savent, les mêmes qui savaient déjà hier.

Non, on nous aura parlé du dévouement des personnels soignants sans jamais évoquer l’idée d’une revalorisation salariale, parlé d’un médecin et d’un médicament vis-à-vis desquels 99,9% des Français ne sauraient émettre un avis, parlé de l’approvisionnement en masques sans évoquer l’inflation dont ceux-ci auront été l’objet ou leur éventuelle gratuité. On nous aura aussi parlé du civisme des Français mais on aura pris soin de ne pas parler de ce qu’il y aurait à imaginer et changer pour que demain ne soit pas comme hier.

Aussitôt le dé-confinement annoncé, parallèlement à la litanie des mauvais résultats économiques ont ressurgit de premières préconisations d’experts appelant à des efforts en matière de durée du travail et de congés en moins n’empêchant pas des catastrophes obligées en matière de suppressions d’emplois.

Aujourd’hui à travers le monde, en Europe, ici, des milliers de milliards d’argent sont distribués pour relancer une machine que l’on sait pourtant malsaine et ceux là mêmes qui perçoivent l’obole publique annoncent de premières vagues de licenciements.

A la veille du dé-confinement, les discours du type « il va falloir se retrousser les manches » va de pair avec celui de « l’écroulement ». Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre surtout quand c’est à la logique libérale qu’il faut répondre.

Mais le plus frappant, pour ne pas dire le plus désolant, aura été de constater combien les forces politiques et syndicales progressistes auront été, une fois de plus, incapables de se parler, d’imaginer se retrouver autour d’idées qui pourtant traversent déjà notre société. Elles auront bon dos de critiquer un Président dénaturant l’idée d’union nationale lorsque face à une telle crise et à ce que celle-ci annonce comme retombées antisociales, chacune reste accrochée à ses certitudes, son refus du compromis pour les uns, sa peur des ruptures nécessaires pour les autres ou simplement à ses propres intérêts politiques et syndicaux, ses pré-carrés à sauvegarder. Exister pour soi-même dans une telle situation, c’est être inutile.

J’ai peur qu’une telle situation porte en elle les germes de bien des dangers et que face à l’absence de courage politique, de capacité à faire un pas vers l’autre les forces de progrès apparaissent encore moins attractives qu’avant une crise sanitaire qui n’est pas encore derrière nous.

Faites attention à vous, aux autres et portez vous bien.


_______________________________________

⏯ Textes de Laurent DUMOND d'avril 2020
Conseiller régional et vice-Président de la Communauté agglomération de Cergy-Pontoise de 1992-2004 et 2010-2015


On continue de jouer avec le feu

Le 1er Ministre accompagné du ministre de la Santé vient de déclarer que l'on ne vivrait plus comme avant, avant longtemps. Une fois de plus, au travers de telles phrases on confine les Français dans l'anxiété, les interrogations et cela sans aucune contre partie en matière de construction d'un avenir aujourd'hui imaginé par nos seuls gouvernants.

Il y a là, dans la manière de gouverner, quelque chose d'irresponsable qui aggravera plus encore le rapport déjà plus que dégradé entre le politique et le citoyen.

On s'est refusé à mesurer le séisme qu'a représenté la non prise en compte du vote des Français lors vote référendaire sur l'Europe en 2005. Nous nous apprêtons à reproduire quelque de même nature validant le vote du 1er tour des élections municipales alors que pour la première fois des maires vont élus avec 10% des inscrits de leur commune, notamment dans les villes populaires.

On ne cesse de mettre à mal la démocratie représentative tout en prétendant en être les garants. La gestion gouvernementale de la crise qui équivaut à répéter que rien n'est encore vraiment validé tout faisant ce qui lui semble bon le démontre de la pire des façons. Personne ne pouvait prévoir une telle crise mais il est à craindre qu'en agissant ainsi ce gouvernement entretienne un populisme obligatoirement contraire à ce que le nouveau monde exigerait comme valeurs de solidarité, humanistes, transfrontalières et transcontinentales.

En prenant soin de ne pas profiter de que révèle cette crise pour évoquer les questions politiques touchant à la place de l'homme dans la société, à un développement respectueux de la planète, à la construction d'une Europe nouvelle enfin utile à ses habitants et au monde… le gouvernement continue de jouer avec le feu.

Il y a pourtant fort à parier qu'au sortir de cette crise sanitaire et face à d'autres échéances, nos mêmes gouvernants nous demanderont de faire barrage à l'irréparable. Aussi triste que dangereux.

_________________

Pour une unité nationale qui ne soit pas qu’un leurre

Être confiné oblige à bien des privations mais rien, ni même un virus meurtrier ne saurait altérer une de nos libertés, celle de penser.

La période que nous traversons a cela d’anxiogène qu’elle repose sur le sentiment que nous serions suspendus à une date de dé-confinement, à vivre au rythme des bilans journaliers de la pandémie et d’allocutions présidentielles. Cette réalité n’est ni saine, ni durable.

Oui, l’urgence est naturelle quand il s’agît de donner aux soignants et aux chercheurs les moyens nécessaires à ce que l’humanité retrouve une vie normale. Oui, le chamboulement de notre vie quotidienne est compris mais la demande d’unité nationale n’oblige en rien à ce que celle-ci rime toujours avec contraintes et jamais avec potentialités.

L’état d’urgence est sanitaire. Nos institutions, nos frontières ne sont pas menacées et n’induit en rien que l’unité nationale conduise à cantonner les Français à la passivité citoyenne. Ne confondons pas confinement et repli citoyen.

Présider ne peut se résumer à revendiquer une unité nationale légitime pour ensuite décider seul de quoi sera fait le jour d’après.

Gouverner dans un tel moment passe par permettre l’expression de la représentation nationale et par l’écouter, or malgré l’exceptionnalité de la situation, le débat démocratique est atone, comme confiné contradictoirement à ce que le mot unité impose en termes d’échange.Vivre une crise exceptionnelle aux conséquences non mesurables passe par imaginer des dispositions inédites afin que les Français ne se sentent plus exclus de décisions et de choix qui détermineront leur vie future.

Outils technologiques et informationnels peuvent être mobilisés pour permettre de rompre avec le confinement et associer un maximum de Français à la construction d’un monde qui sera nécessairement différent de celui d’avant le coronavirus.

Cela serait le signe que l’unité nationale n’est pas qu’un concept mais bien une ambition permettant de profiter des pluralités et des diversités qui existent pour sortir au mieux de l’étau dans lequel nous
nous trouvons.

_______________________________________

⏯ Texte de Laurent DUMOND de mars 2020
Conseiller régional et vice-Président de la Communauté agglomération de Cergy-Pontoise de 1992-2004 et 2010-2015


Ah si tous les confinés pouvaient se donner la main, bientôt, plus tard

La guerre est une connerie, un virus se soigne

La crise sanitaire mondiale révèle combien le type de développement qui nous est imposé est nocif. Nous le savions dangereux parce qu’insensible à la santé de notre planète et irrespectueux envers les hommes mais nous découvrons son inefficacité quand devant le drame il est dans l’incapacité de répondre à l’urgence en ne permettant pas à des populations entières de se protéger, de se tester…

Nous ne découvrons pas les tares d’un monde politique assujettit au résultat économique et à ses retours financiers. Le ciel ne nous tombe pas sur la tête puisqu’il il marche à l’envers dès lors que le choix de l’économie sur l’homme a été érigé en modèle.

Il y a un mois de cela, un enfant pouvait mourir toutes les 30 secondes faute de soins sur le continent africain, on pouvait crever de la variole en Amérique du Sud faute de vaccins et la tuberculose pouvait réapparaitre dans des pays industrialisés sans que le tocsin libéral ne soit agité. Il aura fallut que la catastrophe sanitaire soit à même de remettre en cause le train-train d’une économie inhumaine pour que les dirigeants prennent peur.

Face à ce virus, nous n’avons pas besoin de « chefs de guerre » inutiles mais de faiseurs de vie ayant les moyens scientifiques et médicaux d’agir.

A l’inverse, nous aurions besoin de dirigeants capables d’introspection. Ceux là même qui, au nom de la loi du marché, acceptent la désindustrialisation du pays, favorisent les délocalisations avides de mains d’œuvres malléables à merci et qui génèrent aujourd’hui des dépendances coupables. Ces dirigeants qui institutionnalisent le trop de dépenses publiques et qui vantent aujourd’hui les nationalisations et l’Etat providentiel quand il s’agit de sauver l’initiative privée.

Il ne suffira donc pas d’applaudir à nos fenêtres les héros du moment qui, comme bien d’autres, depuis des années, ne sont ni entendus, ni respectés mais de redéfinir les priorités faisant que ce qui touchait au lien social, à la solidarité, à l’éducation, la santé n’était tout simplement plus prioritaire.

Au moment où la situation sanitaire appelle chacun à la plus grande responsabilité, au plus grand respect des autres, se draper de postures guerrières est déplacé. C’est oublier que dans ce monde on continue de mourir de guerre avec des armes que nous jugeons utile de fabriquer et vendre. Se dire en guerre c’est pousser au repli sur soi alors que ce que l’on vit aujourd’hui et ce que l’on vivra une fois la pandémie derrière nous exigera à l’inverse plus de réponses collectives et la mise en place de coopérations nouvelles en lieu et place de la sacro-sainte concurrence.

Être un chef de guerre dans un pays en état d’urgence peut permettre de prendre des décisions en s’appuyant sur le besoin d’unité nationale mais aura surtout permit de s’épargner le vrai débat national qu’une telle crise suscite. Comme en 2008 le réflexe immédiat aura été d’injecter des millions d’euros pour sauver le grand marché économique.

Mais relancer une économie injuste et destructrice en n’ayant pas pour but d’être au service du plus grand nombre reste une connerie.

Une de plus.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires de ce blog sont modérés par l'administrateur du blog