Une ville enfin écologique

Vers une ville enfin écologique

Face à l’urgence écologique, la crise climatique, la destruction de la biodiversité, la pollution, etc., il ne suffit pas de verdir un programme ou de proclamer des incantations sans s’attaquer aux causes et aux responsabilités de chacun.

Décidons SOA !

Pour une écologie solidaire

• Impulser et accompagner une démarche collective de prévention, de réduction, réemploi, valorisation des déchets ;
• Favoriser la création d’une ressourcerie sur le territoire communal ;
• Multiplier les collectes des monstres et/ou proposer un service municipal d'évacuation par mini-bennes à la demande ;
• Réduire les déchets sauvages : accès aux déchetteries aux artisans et PME gratuitement au même titre que les habitants, ils participeront avec la taxe locale à un taux de cotisation selon leurs activités ;
• Aider et soutenir les commerçants de détails pour s'équiper à la vente en Vrac en lien avec des dispositifs « durables » comme une monnaie locale.

L’adhésion des commerçants à une monnaie locale (La Pêche) en cours dans différentes villes de l’Ile de France et une aide de la ville au dispositif de la vente en vrac permet de soutenir les commerces locaux.
La monnaie locale permet la relocalisation de l’économie et les dynamiques locales et permet de financer les associations locales :

• Pour la solidarité entre commerces, entreprises, associations et producteurs locaux
• Pour des pratiques plus sociales et plus écologiques

Contre les pratiques économiques socialement ou écologiquement non responsables, et en particulier :

• l’agriculture industrielle ou hors sol
• les entreprises appartenant à des réseaux de la grande distribution, en raison du modèle économique destructeur d’emplois, de lien social et de ressources qu’elles développent.
• l’évasion fiscale les entreprises générant de fortes nuisances environnementales sans volonté d’y remédier malgré des possibilités d’amélioration

Pour une ville vraiment en transition face aux urgences environnementales

• Réduire les effets de l’activité humaine sur l’environnement de notre ville ;
• Préserver et développer le foncier agricole et accompagner les habitants et les installations (maraichage, jardins familiaux, espaces potagers) ;
• Plantation d'arbres fruitiers sur l'espace public, récolte libre des fruits ;
• Réduire l’impact carbone passe par la consommation « locavore » : en Ile de France le locavorisme admet un rayon de 200kms ;
• Reconsidérer la fourniture des repas scolaires en s’appuyant sur une cuisine centrale municipale dont les fournisseurs locaux deviendraient des acteurs majeurs permettant d’améliorer la qualité gustative, la diversité diététique et l’impact carbone ;
• Les recours à du maraîchage municipal pourrait être envisagé.

Améliorer la mobilité dans la ville pour tous ses habitants afin de réduire les émissions carbone

• Réduire la part de la voiture et favoriser les mobilités douces/actives et prendre en compte les déplacements des personnes à mobilité réduite en toute sécurité, mise en sécurité des circulations piétonnières et cyclables ;
• Multiplier des voies piétonnes offrant des raccourcis aux habitants ;
• Création en tous lieux de “gares de vélos” permettant de laisser son vélo personnel en toute sécurité et abrité des intempéries, au moins une par gare SNCF et inciter les bailleurs à ce type d’installation ;
• Création de Navettes inter-quartiers à énergie dite « durable » (outil de sociabilisassions, de mobilité et de réduction des émissions carbone) ;

Une ville écologique c’est aussi l’articulation du lien social et économique volontaire entre différents acteurs : habitants, entreprises, associations, équipe municipale… pour mieux vivre ensemble dans un environnement plus sain et agréable

• Développer des projets municipaux respectueux de l’environnement (Création d’un service municipal de l’environnement avec un rôle d’action, de prévention, de pédagogie et de verbalisation) ;
• Réorganiser les services et les équipement publics dans une démarche respectueuse de l’environnement (économie de l'eau par des systèmes de récupération d'eau de pluie et des matériels adaptés, réduction des arrosages, économie d'énergie, réduction des déchets et des impressions...) ; 
• Développer et valoriser de nouvelles filières locales, filières vertes (énergie renouvelable, recyclage, éco-conception etc.) ;
• Réhabiliter des quartiers, des bâtiments (énergivores notamment, des terrains pour dé-bétoner et redonner la perméabilité des sols, éventuellement avec des faussés de collecte de l'eau de pluie et des installations d'infiltration, équipement et dispositif à étudier selon les lieux)… 
• Associer les commerces, les artisans, les entreprises dans une démarche respectueuse de l'environnement ;
• Appui à la création de « lieu alternatif » impliquant non seulement un type particulier d’activité - sociale, écologique ou culturelle - mais aussi un emplacement physique et permanent, une gestion collective et une ouverture au public.